Les villages de Roumélie sont plus grands que ceux de
la côte anatolienne. Généralement, ils sont habités par la bourgeoisie
stambouliote, sauf dans les centres qui restent plus populaires. Que se soit les
sultans, les ambassadeurs ou les riches familles pérotes ou phanariotes, presque
tous avaient choisi cette côte pour y passer les mois d’été, loin du centre
bruyant. C’est surtout à la fin du XIXe siècle que les villages prirent de
l’importance et aujourd’hui encore, la spéculation va bon train.
La zone urbaine n’est pas continue et les villages sont séparés
par des bois qui faisaient autrefois partie des domaines impériaux (Dolmabahçe,
Yildiz, Ciragan,
Emirgan) ou des ambassades (Autriche,
Italie, France, Egypte,
Russie). Si beaucoup de ses bois et parcs ont subit des avaries par la
construction de grands hôtels (Hilton, Swissôtel, Conrad, etc.), il reste encore
de grandes surfaces vertes qui rehaussent encore la beauté du site.
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