Istanbul : N'en rêvez plus... Allez-y !
       


Beaux-Arts, années 1930


Quartiers de Fındıklı et Kabataş
(Municipalité de Beyoğlu)

 

 

 

 

 

Fındıklı et Kabataş sont deux quartiers qui se suivent le long du Bosphore de Thrace, à partir de Galata ou plutôt Tophane en direction du palais de Dolmabahçe. La municipalité de Beyoğlu s’arrête juste avant le palais, mais comprend la mosquée où se trouve d’ailleurs le siège du Müftü de la mairie.


Vue depuis le Bosphore (vers 1800 ?). Au centre, la vallée de Fındıklı. La colline de gauche est celle de Cihangir avec sa mosquée. Kabataş est au pied de la colline de droite, celle de Gümüşsuyu qui n'est pas urbanisée

Ces quartiers se sont développés à partir du XVIe siècle déjà, surtout dans la partie basse, au bord du Bosphore. Tandis que des pachas avaient de petits palais au bord de l’eau, l’intérieur était occupé par une population plus modeste, composée d’ouvriers de la fonderie de canons de Tophane, de pêcheurs et d’artisans. Il s’agissait le plus souvent de musulmans qui préféraient se trouver en dehors de la ville latine de Galata. Ce n’est qu’au XIXe siècle que des Grecs, des Arméniens et aussi quelques Latins s’établir dans la petite vallée de Fındıklı (autrefois Foundoukli ou Foundouklou) et sur les pentes au dessus de l’échelle de Kabataş (Kabatache).

Le haut de la colline prolongeait le quartier de Péra (actuel quartiers de Cihangir et de Gümüşsuyu). La population y était bien différente, plus aisée et principalement chrétienne, voire latine.


Au sommet de la colline, le
palais des Oiseaux (gauche) et le cimetière Ayaspaşa. Au centre, l'hôpital de la Militaire. A droite, la caserne (actuellement université technique) et en bas, la mosquée de Dolmabahçe - vers 1900 -


Le
palais des Oiseaux  et la mosquée de Kabataş au pied de la colline - vers 1900 -


Vue du ciel de Gümüşsuyu, Taksim et Cihangir (vers 1960
)
 

Vue du ciel de Gümüşsuyu, Kabataş, Fındıklı, Taksim et Cihangir, vers 1960

 

Vue du ciel de Gümüşsuyu et Kabataş, vers 1995


 

Entre Cihangir et Gümüşsuyu, la vallée de Fındıklı, 1941. La note en rouge indique l'emplacement de l'actuel hôtel Marmara

La vallée de Fındıklı qui sépare Gümüşsuyu et Cihangir. Au fond la Kanzancı Yokuşu. A droite, la 1ere note indique le consulat de Belgique, rue Sıraselviler - 1941

 


Le centre de Kabataş avec sa mosquée. Au loin le palais de Dolmabahçe, vers 1900

La construction du palais de Dolmabahçe au milieu du XIXe siècle empêcha définitivement l’expansion urbaine vers le nord-est, autant pour les quartiers du bord de l’eau, que ceux situés sur la colline qui étaient tous délimités par le domaine impérial qui couvrait la totalité de la vallée de Maçka. Si de grandes surfaces sont restées vertes de nos jours, il y eut quand même des empiétements avec la construction du stade İnönü et l’aménagement d’une « vallée des congrès » dans les années 1940-1950 selon les plans de l’urbaniste français Henri Prost.


Devant la mosquée de Dolmabahçe, côté palais, vers 1880

Les grands hôtels (Hilton, Ceylan, Swissôtel) ont été construits entre les années 1950 et 1970 et le dernier, (la cerise sur le gâteau), l’hôtel Ritz-Carlton dans les années 1990, avec sa haute tour de verre. Une verrue.

Tous ces hôtels ont été plantés dans les parcs du domaine public par des entreprises privées.

Fındıklı autant que les environs de l’échelle de Kabataş ont conservé longtemps leurs maisons en bois. Ce n’est qu’à partir des années 1940 et surtout 1950 que les maisons anciennes ont été remplacées par des immeubles en béton.


Peinture de Fausto Zonaro. Kabataş et Fındıklı sont
derri
ère la mosquée de Dolmabahçe.
Sur la colline le palais des Oiseaux de Gümüşsuyu.
Au loin, la mosquée de Cihangir

Débarcad
ère de Kabataş (Cabatache), vers 1880


 


Débarcadère de Kabataş vers 1940

Démolition des maisons en bois, années 1950

Apr
ès l'incendie de Fındıklı (1936)

Mosquée de Nusretiye vers 1900

Mosquée de Dolmabahçe, années 1960

 

Mosquées de Molla Çelebi (Kabataş)
et
de Dolmabahçe, années 1960

Les maisons proches du Bosphore ont été détruites lors du percement du boulevard Meclis-i Mebusan sur toute la longueur entre Tophane et Dolmabahçe. Les seuls bâtiments qui ont échappé au bulldozer, sont les quatre grandes mosquées qui ponctuent cet espace et  les Beaux-Arts (ancien Parlement ottoman).

A l’origine, les locaux de l’université Mimar Sinan (Beaux-Arts) étaient deux palais qui ont appartenu à plusieurs sultanes, des filles d’Abdülhamid II. Lors du rétablissement de la Constitution (1908), le parlement ottoman siégea dans l’un d’entre eux.
 


Le palais de la sultane Cemile a gauche qui deviendra les Beaux-Arts
(Sanayi-i Nefise en ottoman, Güzel Sanatlar en turc)
et celui de la sultane Münire, ensuite parlement (
Meclis-i Mebusan,
en ottoman et osmanlı parlamentosu en turc)


Ouverture du Parlement ottoman en 1908 par le sultan Abdülhamid

Rétablissement de la Constitution, 1908

Rétablissement de la Constitution, 1908

Les Beaux-Arts, 2013

Rétablissement de la Constitution, 1908

Parc de Fındıklı - Kabataş

Vue du Bosphore avec le quartier de Fındıklı, 2013

Ces dernières années, la petite vallée de Fındıklı s’est couvert de petits bistrots, de cafés et de boutiques, ce qui rend le quartier beaucoup plus gai. L’université Mimar Sinan contribue, avec sa masse d’étudiants, à donner de l’animation dans les rues.

Les berges du Bosphore de Thrace sont joliment aménagées avec des parterres fleuris et des œuvres d’art qui proviennent de l’université. La fontaine monumentale de Kabataş qui s’y trouve aussi, est l’une des plus belles de la ville.


Port de Salıparı - Fındıklı

Parc de Fındıklı - Kabataş

Fontaine de charité (sebil) Koca Yusuf Paşa

Tombeau byzantin découvert en 2013 - Tophane

Escaliers de Fındıklı

Aux Beaux-Arts

Arrivée du MSC Divina au port de Salıpazarı - Fındıklı, juin 2013

La petite échelle de Kabataş a fait place à un véritable embarcadère où sans cesse, des milliers de personnes montent et descendent des bateaux qui relient la côte anatolienne ou les îles des Princes. C’est aussi de là qu’embarquent les passagers des bateaux privés pour les croisières sur le Bosphore, en mer Noire ou en mer de Marmara.

La station Kabataş du tramway et celle du funiculaire sont reliées à la station Taksim du métro. Elles sont juste en face de l’embarcadère et permettent des transfères rapides d’un quartier à l’autre.


Mosquée de Kabataş

Mosquée Nusretiye

Mosquée de Dolmabahçe

Sur les rives du Bosphore de Thrace

Le MSC Divina au port de Fındıklı avec ses 331 mètres

Spectacle pour les 4345 passagers du MSC Divina

Boulevard
Meclis-i Mebusan, Fındıklı

Station du funiculaire, Kabataş

Fındıklı a aussi une station de tramway, ce qui est utile autant pour les  Stambouliotes, étudiants des Beaux-Arts compris, que pour les voyageurs étrangers qui débarquent des gros bateaux des croisières internationales.

L’hôtellerie est assez récente dans ce secteur de la ville et donc de bonne qualité. Certains hôtels situés dans les pentes de Fındıklı – Cihangir ou de Fındıklı – Gümüşsuyu, ont de formidables vues sur le Bosphore, le vieux Stamboul, la côte d’Asie Mineure et les îles des Princes… de quoi faire rêver les romantiques.


 


Sed Hotel, Kabataş


Deris Bosphorus Lodge
Hotel, Kabataş


Vue générale. Mosquée de Dolmabahçe tout à droite et les Beaux-Arts tout à gauche

Percement du boulevard Meclis-i Mebusan entre Galata et Dolmabahçe


Impressionnant percement du boulevard, Tophane 1957

L’idée de percer de grands boulevards dans les vieux quartiers stambouliotes, était ancienne, mais c’est seulement dans les années 1950 que la plupart des grands travaux ont été exécutés. Le 1er périphérique a été construit dans les années 1970 et le boulevard Tarlabaşı, dernier grand tronçon d’un quartier historique, a été réalisé dans les années 1980.

Tout cela n’a pas été fait sans mal et certains quartiers ont subit des destructions de bâtiments anciens ou historiques sans précédent. D’autres quartiers avaient été ravagés par des incendies, ce qui facilita la construction des nouveaux boulevards. C’est le cas pour ceux du centre de la presqu’île.

Par contre, des zones entières ont complètement changé de visage, comme à d’Aksaray, à Yenikapı, à Laleli et Beyazıt.
Dans la maire de Beyoğlu, c’est la traversée de Galata qui a nécessité le plus de destructions, ainsi que toute la partie y faisant suite jusqu’au palais de Dolmabahçe, pour reprendre de l’autre côté, à Beşiktaş où tout l’ancien centre a été rasé.


Destructions des immeubles autour de la future place de Karaköy, Galata 1957


Le nouveau boulevard Kemeraltı. A droite, de travers, l'ancien hôpital grec.
A gauche, apres l'échaffaudage, l'église Surp Pirgiç et l'école Saint-Benoît

C’est surtout le domaine privé qui a subi les plus gros dommages, suivi du domaine public avec la destruction d’anciens palais ottomans, des casernes et des dépôts militaires. Plusieurs bâtiments religieux ont également fait les frais de ce grand chambardement. Ainsi, sous le gouvernement Menderes et seulement pours les années 1956-1957, 54 mosquées ont été détruites pour l’élargissement des avenues de la ville. Cela, sans parler des couvents (tekke), anciennes écoles religieuses (medrese) ou autres bâtiments liés aux fondations religieuses. Plusieurs églises ont aussi été démolies.


Kabataş - Fındıklı, entre les Beaux-Arts (en bas à droite) et le palais de Dolmabahçe (en haut, au centre)
La mosquée de Kabataş (Molla Çalebi) est au centre de l'image

Entre le pont de Galata et la mosquée de Dolmabahçe, trois mosquées et deux églises ont été rasées et plusieurs autres sanctuaires se sont vus priver de leurs dépendances, dont les quatre grandes mosquées de Kılıç Ali Pacha, Nusretiye, Molla Çalebi et Dolmabahçe. Les églises Saint-Benoît (catholique), Surp Pirgiç (arméno-catholique), Ayos Yorgos (orthodoxe) et Saint-Grégoire l’Illuminateur (grégorienne), ont connu le même sort.

Trois fontaines monumentales ont été déplacées. La plus petite, la Nouvelle Fontaine de Tophane a carrément changé de quartier. Elle se trouve de nos jours, en bordure du parc de Maçka.

L'image de gauche restitue la fontaine Hekimoğlu Ali Pacha en 1958 avant son transfère au bord du Bosphore,
où elle il est toujours

 

Autour de la mosquée Nusretiye, le changement a été radical aussi. Tous les bâtiments ont disparu des deux côtés du boulevard, et cela depuis la mosquée Kılıç Ali Pacha, jusqu’aux Beaux-Arts et tout le long du Bosphore. Seule la fontaine de Tophane est restée en place. Un seul bâtiment, le plus ancien de l’immense complexe de la caserne de Tophane a été épargné. L’ancienne fonderie de canons avait l’avantage par rapport aux autres constructions, d’être à l’écart, sur le flan de la colline. La rangée de bâtiments qui étaient au pied de cette fonderie, servaient d’entrepôts et d’armureries, dont certaines étaient publiques.

Depuis les Beaux-Arts jusqu'au palais de Dolmabahçe, pratiquement toutes les constructions ont été rasées des deux côtés de l’avenue et jusqu’au Bosphore là aussi. Les seuls bâtiments qui ont échappé à la destruction sont la fontaine de Kabataş (déplacée
) et les mosquées de Dolmabahçe et Fındıklı (Kabataş), des œuvres majeures.


La mosquée de Dolmabahçe apr
ès la destruction des immeubles, 1958

Ce chantier pharaonique d’élargissement du boulevard était nécessaire, mais hélas, il n’y suffit plus de nos jours, même avec le percement récent de tunnels.
 
Des immeubles de bureaux ont été reconstruits dans les années 1960-1970 du côté de la colline le long du boulevard et à Tophane, de nouveaux docks se sont dressés sur l’ancienne place d’armes. C’est seulement à partir des rues qui escaladent, parfois péniblement la colline, que l’on trouve les premiers immeubles locatifs.


Le nouveau boulevard en 1959 avec la constructions des docks au premier plan

Pour arriver à ses fins, le gouvernement employa la méthode forte pour exproprier tous ceux qui pouvaient gêner les travaux. Parfois des destructions ont eu lieu alors qu’elles n’étaient pas vraiment nécessaires. C’est le cas de la petite mosquée qui se trouvait près du pont de Galata, avec un minaret très original. La démolition de la petite mosquée de Süheyl Bey à Salıpazarı / Fındıklı n’était pas indispensable non plus. D’ailleurs le gouvernement AKP actuel l’a bien compris 55 ans plus tard, puisqu’il vient de faire édifier à son ancien emplacement, une mosquée commerciale.


Fındıklı - Kabataş, 196
4


Mosquée de Nusretiye et les docks, 1964

Mosquée de Nusretiye, 1960

Fındıklı - Kabataş, 196
7

Les intentions des autorités actuelles sont aussi claires en ce qui concerne l’ancienne caserne ottomane de Tophane. Il s’agit de reconstruire les bâtiments détruits en 1957-8 le long du boulevard, ce qui risque de poser un problème, puisqu’ils arrivaient pratiquement au milieu du boulevard actuel.

Des fouilles ont été entreprises il y a quelques temps et ont révélé des traces d’habitations byzantines sur le flan de la colline. On ne sait pas s’il s’agit d’un petit palais ou d’un monastère. On a découvert notamment un tombeau en marbre qui avait été réemployé dans une structure plus tardive (juin 2013). Seulement 1/3 de la surface a été fouillée par la faculté d’Architecture de l’université Mimar Sinan. Le gouvernement ayant décidé la reconstruction d’une partie de la caserne ottomane, les traces byzantines sont condamnées à disparaître définitivement. De toute évidence une sottise, puisque le futur bâtiment ne pourra pas avoir les dimensions d’origine et qu’il n’est pas forcément impératif de reconstruire un bâtiment administratif abattu il y a presque 60 ans.

Evolution du secteur de Tophane - Fındıklı










 


Les bâtiments de l'Arsenal à l'arrière de la tour de l'Horloge
et de la mosquée. Au sommet de la colline
à gauche,
l'hôpital Italien, vers 1930


L'Arsenal
à gauche et la Nouvelle Fontaine de Tophane,
oeuvre de D'Aranco, vers 1920

L'Arsenal et la mosquée Nusretiye, 1955


Vue de l'Arsenal, vers 1955


Même endroit en 1958


Démolition des immeubles attenants à l'Arsenal, rue Boğazkesen, 1958


Le nouveau boulevard, années 1960

Le nouveau boulevard, années 19
75

Restes de l'Arsenal, 1972

Le nouveau projet du gouvernement

Il faut dire que les autorités sont très fortes en matière d’absurdité sans pour cela, se réserver à ce quartier. On peut quand même prendre un autre exemple à quelques centaines de mètres de là, la mosquée Süheyl Bey.

Comme dit plus haut, la mosquée a été détruite en 1957. Il ne restait donc absolument rien sur le morceau de terrain laissé sans construction. Au début de 2012, le gouvernement annonçait une « restauration » et les travaux furent entreprit et plus ou moins terminé en juillet 2013. Le résultat est aussi triste que surprenant. On a construit un immeuble en verre à trois étages de locaux commerciaux, flanqué d’un minaret. Une salle sera certainement dédiée à la prière.

Ancien et nouveau visage de la mosquée Süheyl Bey  


Mosquée de Cihangir sur la colline et celle de Süheyl Bey en bas. A droite, les Beaux-Arts, vers 1885


La mosquée vers 1900

Vers 1950


1973

2012

2013

2013

juillet 2013

Naturellement, cette construction n’a rien à voir avec celle qui a été détruite en 1957 et qui n’était d’ailleurs pas la mosquée d’origine (1591), mais un bâtiment datant de 1873.

Cet édifice abject, digne des banlieues les plus hideuses a quand même intrigué la population sur le fait qu’une fondation religieuse puisse construire un immeuble commercial avec salle de prière (et non une mosquée avec des boutiques), sur un terrain du domaine public.

Le président de la section stambouliote du parti d’opposition CHP, M. İhsan Özkes, a demandé des comptes à la majorité. Un conseiller du Premier ministre, M. Bekir Bozdağ, a précisé que le bâtiment historique comportait des locaux commerciaux, donc dans un souci de reconstruire à l’identique, on y a également ajouté une surface commerciale au nouveau bâtiment.

Une plaisanterie qui aura coûté quelques 865 000 livres turques… sans la TVA.

Autres images :


Kabataş vers 1900


Fındıklı vers 1945


Dolmabahçe, 1957


Kabataş, 1958


Dolmabahçe, 1960


Kabataş, 1958


Vue sur une partie de Galata (en bas) et l'Arsenal de Tophane, 1890

Carte de Turquie / Plan du métro

mapgalatas25.jpg (29337 octets)

planbeyogluhotpt.gif (32850 octets)
La partie historique de Beyoğlu

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