Istanbul : N'en rêvez plus... Allez-y !
       


 

Quartier de Phanar
Fener - Φανάρι

(Municipalité de Fatih)

 

 

 

 


Vue générale

ecfillesfen.jpg (32305 octets)
Fontaine grecque

Fener (Phanar en français), est un quartier historique situé de part et d'autre de l'axe Unkapanı-Eyüp et limité d'un côté par Cibali de l'autre le Balat, au sud de la Corne d'Or, dans la municipalité de Fatih. Les accès par la muraille qui jouxte Fener se font à travers Aya Kapısı, Fener Kapısı et Balat Kapısı.

Le redécoupage des quartiers de la plupart des mairies stambouliotes, a fait disparaître les noms et les quartiers historiques (Taksim, Galatasaray, Tünel, Eminönü, Laleli, Nişantaşı, etc.). C’est aussi le cas pour Fener qui n’existe officiellement plus. Son territoire a été partagé idiotement entre les quartiers de Balat et, pour une toute petite partie recouvrant le domaine du patriarcat orthodoxe, Yavuz Selim, dont le point central, la mosquée impériale, a été attaché à Balat.

Seulement des incultes pouvaient être capables d’un tel exploit. Nous feront donc abstraction de ce découpage malheureux pour la description qui suit.

 


La Grande Ecole (Büyük Okul / Megali Scholi) domine tout le quartier

Rum signifie Romain. Le nom "rum" indiquait aux XIIe et XIIIe siècles le territoire et les populations de l'Asie Mineure. Mais après le XIVe siècle, on commença à utiliser le mot "rum" pour désigner seulement la population orthodoxe de l'Etat ottoman dépendant du patriarcat constantinopolitain, cela sans que cela désigne une appartenance ethnique et qui concernait les Grecs, les Turcs, les Bulgares, les Valaques, les Serbes, les Roumains, etc. De nos jours en Turquie, on utilise encore le nom de « rum » pour les orthodoxes du pays, toujours sans connotation ethnique, bien que la langue grecque est exclusivement enseignée dans les écoles « rum » ainsi qu’exclusivement utilisée dans les églises « rum ». Cela concerne tout le territoire national a l’exception du Hatay (Antioche / Alexandrette) où l’arabe supplante le grec. Cette mise au point était nécessaire pour comprendre que lorsqu’on parle des « Grecs » dans le texte ci-dessous, il faut comprendre « orthodoxes de Turquie » et non des Grecs de Grèce que seuls les Occidentaux appellent comme ça.


Vue du Phanar vers 1940, au loin le sérail de Topkapı

Après la conquête de Constantinople par les Ottomans, le Sultan Mehmet II encouragea l'installation à Istanbul des Rum (Grecs) venus d'Asie Mineure et de Thrace et qui donnèrent les noms de leurs propres domaines aux endroits où ils firent souche dans la ville. De même, les familles aristocratiques de Byzance ayant émigré dans les îles de la mer Egée, dans le Péloponnèse et autres régions de l'Europe du Sud, furent autorisées à revenir s'installer à Istanbul. Gennadios Solarius (dit aussi Genedos) fut élu patriarche de cette communauté et l'Eglise orthodoxe, qui avait auparavant subi l'invasion des Latins, fut préservée et renforcée tout comme la langue grecque qui aurait pu totalement disparaître du territoire de l’empire, à l’instar du latin en Europe occidentale.


Le sultan Mehmet II le Conquérant et le patriarche de
Constantinople et de la Nouvelle-Rome, proclamation du
"Millet" romain (Rum Milleti ou Nation romaine), 1453

Phanar (Fener en turc) date de l'époque byzantine, lorsqu’un phare indiquant ce port de la Corne d'Or se trouvait sur une petite tour de la muraille.

En 1603 le patriarcat s'installe définitivement à Fener où environ 3% des habitants sont les descendants des plus nobles familles de l'ancien Empire byzantin
(Zerra, Cantacuzène, Hangerli, Lascaris, Mavrocordato, Hrisoverghi, Paléologue, Mourousi, Souldjaroglou, Rizo-Rangavi, Ypsilanti, Argyropoulos, Chrisoscoleo, Gheraki, Vatatzès, Ralli, Giritli-Palada, etc. - une cinquantaine de familles), les autres étant des Grecs originaires d’Anatolie pour la plupart.
Ce sont des Grecs aristocrates de Morée, de Thassos, de Samothrace et d’Izmir
, mais aussi des Albanais comme la famille Ghica, des Levantins (Rosetti), des Valaques (Callimachi) ou des Roumains (Vacarescu, Racovica), que les Européens (Génois surtout) appellent les "Phanariotes".

Les sultans ottomans désignèrent comme gouverneurs
(hospodars) des territoires acquis (Moldavie, Valachie, Samos), des familles phanariotes qui étaient aussi les interprètes officiels de l’Etat (Grands Dragomans de 1661 à 1821) avant d’être remplacés par des Juifs et des Arméniens.

Il y
eut parmi eux, des personnalités comme Mavrocordato ou Spatharis qui obtinrent des grades supérieurs auprès du gouvernement de l'empire.

 

Les demeures seigneuriales laissées par les ambassadeurs des pays étrangers furent occupées par cette nouvelle société gréco-ottomane. Le Grand Patriarche de Jérusalem et le Grand Saint du Sinaï avaient aussi leur siège à Fener.

Les privilèges des Phanariotes furent supprimés quand ceux-ci prirent une part active dans la guerre d’indépendance de la Grèce (1821-1830), entrainant également la bourgeoisie de la ville d’Odessa. Les grandes familles de ces deux villes financèrent le mouvement de rébellion aidé également par des puissances étrangères (Grande-Bretagne, France, Russie) qui comptaient bien en retirer des avantages territoriaux aux dépens de l’Empire ottoman. La famille phanariote Ypsilanti tenta même de soulever les Moldaves et les Valaques, sans succès. Ils furent bannis du territoire ottoman et leurs biens confisqués. Leur palais à Tarabya a été donné à la France par le sultan, alors que celle-ci avait profité de l’affaiblissement de l’empire avec la révolte grecque, pour envahir l’Egypte ottomane.


Ci-contre : Alexandre Ypsilanti (ou Alexandros Ypsilantis en grec, ou Alexandru İpsilanti en valaque. Ses conspirations contre l’Etat ottoman lui valurent d’être banni de l’empire, une confiscation de ses biens et une excommunication par le patriarche Grégoire V. Il est mort en exil à Vienne en 1828.

Naturellement, le patriarcat qui voyait déjà une reconstitution de l’Empire byzantin à travers le soulèvement de l’Attique, contribua aussi aux intrigues contre l’Etat. Le patriarche fut pendu à la porte de son palais qui est restée close depuis lors, en signe de deuil.


Pendaison du patriarche Demètre Hangerli en 1821

Après 1830, les familles bourgeoises phanariotes ne jouèrent plus un rôle capital même pour le quartier. Plusieurs avaient choisi de s’installer dans d’autres quartiers grecs et même dans le quartier latin de Péra, ce qui était très mal vu par les Grecs qui ont toujours préférés la proximité des musulmans plutôt que des Latins, souvenirs des blessures de l’invasion croisée de 1204.

La désertion du quartier par la bourgeoisie orthodoxe n’empêcha guère le développement de celui-ci. On y trouvait des artisans de toutes sortes et des pêcheurs. Au milieu du XIXe siècle déjà, il existait plusieurs petites fabriques et des ateliers sur les berges de la Corne d’Or, qui employaient presqu’exclusivement des ouvriers ou des ouvrières grecs. L’assainissement des rives dans les années 1980, a fait disparaître les témoins de l’ère industrielle du Fener.


Phanar vers 1930

Kulurakya lambriyatika (Koulourakia lambriatika)

Le Koulourakia lambriatika est un biscuit typique de Pâques.

Ce qu'il vous faut :   
·        1kg 750g de farine
·
        125 g de beurre
·
        250 g de sucre
·
        125 ml de lait
·
        3 œufs
·
        1 sachet de levure
·
        Le zeste d'un citron
·
        300 g d'amandes mondées
·
        1 œuf battu pour dorer les biscuits

Comment faire ?
*
Travailler le beurre ramolli de façon à obtenir une pommade
* Ajouter la farine et le lait en mélangeant bien
* Ajoutez ensuite les œufs, la levure, le zeste de citron et le sucre.
* Mélanger pour obtenir une pâte assez molle
* Abaisser la pâte au rouleau sur 1 cm d'épaisseur environ
* Découper de fines lanières
* Plier chaque lanière en deux, les torsader et former un anneau
* Saupoudrer les anneaux d'amandes
* Poser les biscuits sur une plaque de cuisson et faire cuire 15 à 20 mn à four moyen (180° C)
* Laisser refroidir avant de les servir durant la fête de Pâques
 


Célébration à l'église des Bulgares, vers 1900

Les débuts de la République (1923) n’ont pas été faciles pour la vie des Phanariotes qui restaient très méfiants face aux musulmans et donc, de l’Etat. Le système ottoman des « Millet » n’avait pas tout à fait disparu et le fait de ne pas être musulmans ne donnait pas un sentiment d’appartenance à la nouvelle Nation turque. Bien que libres de rester à Istanbul et sur les îles égéennes, contrairement aux orthodoxes d’Anatolie et de Thrace qui durent quitter leurs terres selon les accords du Traité de Lausanne, beaucoup de Phanariotes s’exilèrent dans les années 1920.

 

 

 

 

Ci-contre : Dimitrie Cantemir (1693-1723), prince de Moldavie a vécu plus de 20 ans dans un palais de Fener. Il a été nommé hospodar de Moldavie par le sultan Ahmet III en 1710. Il œuvra en vain pour l’indépendance de son pays et de la Valachie en s’alliant à la Russie.

La période qui suivit la Deuxième guerre mondiale allait être fatale à la communauté orthodoxe de Fener. D’abord, le quartier s’appauvrit, car les familles des classes moyennes émigrèrent dans d’autres quartiers grecs (Tatavla-Kurtuluş, Şişli, Kadıköy, Fenerbahçe, etc.). Ceux qui restèrent devaient partager l’espace avec d’autres habitants venus des campagnes, parfois orthodoxes, mais la plupart du temps musulmans. Ainsi, dans les années 1950, le quartier passa à majorité musulmane, mais l’hémorragie allait continuer de plus belle avec la dégradation des rapports entre les Etats grec et turc au sujet de Chypre colonisée par les Anglais. Les deux parties s’accusant mutuellement de vouloir annexer l’île, elles se servirent de leur minorité respective en faisant pression sur elles. Dès 1955 et jusqu’en 1974, avec un pic dans les années 1964-1966, la plupart des Grecs d’Istanbul s’en allèrent de la ville, laissant à peine 10% de la communauté orthodoxe sur place.


Support d'enseigne et tour de Galata au loin

Electricité Constantinople en ottoman et en français

Ancienne réclame en grec

Emblême byzantin

Maison grecque de Fener

Maison byzantine (Bibliotheque de la Femme)

Ancienne école bulgare

Ancienne école grecque

Les départs ont eu lieu dans la précipitation et les biens mobiliers ne purent être vendus normalement, des lois empêchant aussi les donations aux églises ou aux fondations religieuses. Il n’était pas possible d’emporter plus de deux valises et seulement l’équivalent de 20 dollars en liquide. Les douaniers se servant encore dans les bagages des réfugiés, on imagine bien l’état de dénuement dans lequel ils passaient la frontière.


Sainte-Marie des Mongols
(Moğollar Meryem Ana ya da Kanlı Kilisesi)

Saint-Nicolas (Ayakapı Aya Nikola Rum Kilisesi)


Notre-Dame Hangerli
(Tekfursaray Panaya Hançeriotissa Rum Kilisesi)


Notre-Dame du Balat (Panaya Balino Rum Kilisesi)


 


 Eglise des Archanges (Aya Strati ya da Taksiarkhes Rum Kilisesi)


Saint-Georges Potiras (Potira Aya Yorgi Rum Kilisesi)


Eglise Saint-Stéphane des Bulgares
(Aya İstepan Bulgar Kilisesi)

Saint-Dimitri Canabée de la Xyloporta
(Aya Dimitri Kanabu Rum Kilisesi)

 


Saint-Georges de Jérusalem
Aya Yorgi Küdus Ortodoks Kilisesi


Eglise Saint-Stéphane des Bulgares
(Aya İstepan Bulgar Kilisesi)


Notre-Dame de Souda
Suda Panaya Rum Kilisesi

Saint Jean-Baptiste Metochion du Mont-Sinaï
Aya İoannis Vaptistis Sina Metokyon

Eglise Saint-Stéphane des Bulgares
(Aya İstepan Bulgar Kilisesi)

Eglise des Blachernes (Vlaherna (Eflak) Rum Kilisesi)

Les spoliations d’immeubles se sont succédées pendant cette malheureuse période dans tous les quartiers, le Fener n’y échappant pas. Les nouveaux arrivants se sont installés dans les maisons vides sans demander rien à personne et surtout pas à l’Etat. Il s’agissait généralement de musulmans venus d’Anatolie, particulièrement des régions de la mer Noire, en ce qui concerne le Fener.


 

Des orthodoxes de la région d’Antioche commencèrent aussi à s’y installer. Bien que de culture fort différente, ils s’entendaient généralement bien avec les Grecs restés à Fener qui avaient la même religion qu’eux.








Ci-contre : brioche du Nouvel-An (Vasilopita çöreği)

Depuis les années 1980, la communauté grecque a quasiment disparu à Fener et les orthodoxes qui y habitent en minorité, ne sont pratiquement que des gens originaires du Hatay (région d’Antioche), de langue maternelle arabe. Ce sont eux qui fréquent les nombreuses églises qui égrainent les rues du quartier et où la messe est dite dans une langue qu’ils ne connaissent pas, le grec.

Les enfants sont plus chanceux puisqu’ils ont droit à être scolarisés en grec dans les écoles du quartier ou ailleurs dans la ville. Ils deviennent donc trilingues (arabe, grec, turc), ce qui leur donne une chance supplémentaire de réussite.




 
Ci-contre : boîte pour les voeux dans une ayazma (source sacrée)

 

Spécialités "roum"  

Seuls les oeufs teints en rouge sont consommés par les
orthodoxes aux fêtes de Pâques

Kokoreç (kokoretsi en grec) intestins grillés aux piments

Brioche de Pâques (Tsoureki - Paskalya çöreği)

Soupe aux tripes de l'agneau pascal (Magiritsa)

Espadon mariné (Lakerda)

Kuraviyedis, version "roum" des Kurabiye turcs

En général, la population du quartier est d’origine rurale et très modeste. De vrais villages se sont reconstitués à Fener et dans les quartiers voisins donnant une touche joyeuse et colorée à la Corne d’Or. Ces populations - qui ne furent pas toujours bien acceptées par les Stambouliotes de souche - donnent une diversité supplémentaire à la ville.

Le paysage du Fener est marqué par l'immense lycée grec (romain) qui domine tout le quartier, notamment les maisons en pierre, dont celle du prince Cantemir. Un peu partout on y trouve des églises grecques, dont certaines remontent à l’époque byzantine (Ste-Marie-des-Mongols, Saint Dimitri-Canabée) ainsi que les églises St-Stéphane-des-Bulgares et St-Georges-de-Jérusalem. Quelques tronçons des murailles maritimes demeurent. Enfin, le patriarche de l’Eglise orthodoxe et de la Nouvelle-Rome à son siège à Fener, à côté de l’église St-Georges.

Le patriarcat reste le centre du Monde orthodoxe. Bien que l’organisation de l’Eglise ne soit pas similaire à celle des Latins (catholiques), on peut tout à fait comparer avec le Vatican. Les Eglises nationales orthodoxes sont autonomes, mais le point de références reste Constantinople et le patriarche Bartholomée Ier. Elles doivent toutes rendre des comptes, même si quelques unes essaient depuis des années à s’émanciper, comme celle de Russie.


Patriarcat œcuménique de La Nouvelle-Rome et de Constantinople


Porte principale du patriarcat, close depuis 1821

Eglise patriarcale Saint-Georges, Fener

Reliques des saints Jean-Chrisostome et Grégoire le Théologien

Exonarthex


 


Commémoration du martyr de Sainte-Euphémie le 19 juillet  


Visite de SS Cyril, patriarche de toutes les Russies (2009)

 




C
i-contre : La colonne de la Flagellation
est la principale relique chrétienne à Istanbul


Le patriarche de Rome et celui de la Nouvelle-Rome (2006)


Rencontre au Fener du Président de la Commission Européenne
Jose Manuel Barroso et du Patriarche Oecuménique (2008)


Grand Müftü de Turquie en visite au Phanar (2012)


Les primats des Eglises orthodoxes réunis devant
la cathédrale Saint-Georges du Phanar (2008)


Messe de la nuit de Pâques (2013)


Photo chipée


Messe patriarcale


Sœur Marie-Claude à la messe patriarcale

Messe de la nuit de Pâques (2013)

Messe de la nuit de Pâques (2013)

Les Eglises d’Orient ont leur propre patriarcat (Antioche, Jérusalem, Alexandrie), mais comme elles sont considérées comme dissidentes par Rome et Constantinople, des patriarches fidèles à Fener sont également dépendants de ce dernier. Ces trois patriarcats sont dits « melchites ou melkites ». Le clergé est généralement hellène, parfois arabe, et leur nomination doit être approuvée par le patriarche de Constantinople.

Fête de la Croix, Fener :  

 

Le quartier n’est pas vraiment en bon état. L’UNESCO, l’Union Européenne et la mairie de Fatih ont mis un plan de restauration sur pied dans les années 1990. Ce fut complètement raté. Les propriétaires pouvaient bénéficier d’une restauration gratuite de leur immeuble, mais malgré l’aubaine, la plupart refusèrent ayant surtout crainte de devoir prouver l’appartenance des immeubles, alors que les spoliations ont été effectuées a grande échelle dans tout le quartier.

Vous aimez les chats ? Chat tombe bien !

Félins phanariotes ou Phanariotes félins

Environ 10% des bâtiments ont été restaurés, mais l’entretien inexistant les a fait repasser, en un temps record, à un état de délabrement qui est à peine moins grave que les immeubles n’ayant pas subi une réhabilitation. Un échec total qui est du notamment à la volonté de maintenir les habitants sur place, dont le niveau culturel et d’instruction sont fort limités et dont l’Histoire du quartier n’est pour eux que l’affaire d’originaux.


Eglise bulgare et la Grande Ecole (grecque) de Fener

Vue sur la Corne d'Or de l'hôtel Daphnis

Eglise orthodoxe Saint-Nicolas

Ecole grecque Marachli (Maraşlı Rum İlköğretim Okulu)

Le nouveau projet de réhabilitation de Fener (avec Balat et Ayvansaray) est beaucoup plus radical que le précédent. La municipalité de Fatih prévoyant de démolir la plupart des immeubles purement et simplement, pour y construire des appartements à loyer modéré (mais trop chers pour les habitants actuels) et des centres commerciaux. Bien entendu, un projet aussi stupide rencontre une levée de boucliers qui a fait stopper les travaux déjà commencés dans le quartier d’Ayvansaray.


Palais Dimitrie Cantemir (Dimitrie Kantemir Müzesi)

Ruines de l'église du palais de Valachie (Eflak Saray Rum Kilisesi)

Palais Dimitrie Cantemir (Dimitrie Kantemir Müzesi)

Vue sur la Corne d'Or

Eglise bulgare

Sainte-Marie des Mongols
(Moğollar Meryem Ana ya da Kanlı Kilisesi)

La population y est farouchement opposée, comme toutes les associations de protection du patrimoine et les milieux des affaires historiques. De nombreuses manifestations ont eu lieu en 2012 et 2013, mais le maire (AKP) de Fatih, n’a toujours pas rangé ce projet aux oubliettes. Un danger bien réel pour l’avenir de ce quartier historique et ses voisins qui sont sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.


La Grande Ecole (Büyük Okul / Megali Scholi)

Saint-Pierre et Saint-Marc (Atik Mustafa Paşa ou
Hz Cabir Camii)

Ancienne église Saint-Jean-Baptiste stin Trullo (mosquée Himrami Ahmet Pacha)

Ancienne église Theotokos Pammakaristos (Fethiye müzesi)

 

Autres temps :  

Fener et la Corne d'Or

Ancienne église bulgare, vers 1880

Inauguration de l'église bulgare 1898

Vue générale vers 1900

La Grande Ecole, 1900

Eglise St Nicolas du palais de Moldavie
(Boğdan Saray Aya Nikola Rus Kilisesi) 1985
fenermanzarasi.jpg (48865 octets) gamin.jpg (14585 octets) fenermanzarasi3.jpg (38858 octets) fenermanzarasi2.jpg (56154 octets)

Carte de Turquie / Plan du métro


Les 39 quartiers de la mairie de Fatih

planfatihpt.jpg (13293 octets)
Plan réactif de la mairie de Fatih ouest

cornedor11.jpg (5299 octets)
Corne d'Or
Plan
/
Description des quartiers et itinéraires

Ne copiez pas ce texte

Visites guidées
Bosphore - Iles des Princes

Plans de ville et quartiers
Hébergement
Premier voyage à Istanbul
Musées
Palais
Mosquées
Eglises

A voir / A faire
Plan métro et tramway
Thrace - Dardanelles
Carte Turquie Ouest

Forum FB en français
Recherches


Centre d'Istanbul

Croisière sur le Bosphore  
Dîner – croisière
Yacht privé
 

istanbul Guide.net

1999-2016 © Copyright Istanbulguide.Net - R. Tomaselli
Aucune contrefaçon ne sera tolérée y compris pour
les pages qui ne sont plus affichées sur notre site
Sauf mention contraire, photos : Roxane Photo http://www.istanbul-photos.com/
D'autres photos sont disponibles également pour le journalisme sous :
http://www.istanbul-photos.com/photos.php
 -
http://www.turquie-photos.com/ et http://www.turquie-photos.com/photos.php

Adresse postale : Bahtiyar Sokak 2/6, Nişantaşı

   

IstanbulGuideNet sur
roxanephoto.jpg (1795 octets)    
Quel que soit votre pays, vous avez le choix entre des tomates hybrides F1 ou des variétés naturelles au goût d'antan
En quelques clicks, découvrez des variétés autochtones
étonnantes

Paudex

Ananas Noir

Ananas d'Italie

Village

Géante Belge

Ananas Vert

Des variétés du monde entier :

Les Amis de la Tomate sur
En plantant ces variétés anciennes dans son potager, sur sa terrasse ou son balcon, on contribue a sauver la biodiversité tout en s'opposant a la manipulation génétique a but commercial