Municipalités voisines :
Sarıyer,
Beşiktaş,
Kağıthane
et de
Beyoğlu
Voir les quartiers de Şişli :
Bomonti, Feriköy,
Kurtuluş-Tatavla,
Pangaltı,
Teşvikiye, Maçka,
Nişantaşı,
Elmadağ,
Harbiye
Autres quartiers limitrophes :
Péra,
Gümüşsuyu,
Taksim,
Dolapdere,
Kasımpaşa,
Tarlabaşı
Vue d'une partie de la mairie de Şişli. Au
premier plan :
Bomonti,
Feriköy et
Pancaldi
Au loin : la
Corne d'Or, la
presqu'île de Stamboul, la mer de
Maramara et
les collines de Bythinie
La municipalité tire son nom du quartier qui
s’est développé autour d’une ancienne demeure
bourgeoise (konak) appartenant à la
famille Şiş (Şişlilerin Konağı). Cette résidence
était isolée dans la campagne, assez loin de la
ville, c’est pour cela que le centre actuel de
la mairie de Şişli se trouve dans les quartiers
de
Pangaltı –
Nişantanşı et
non dans le quartier proprement-dit de
Şişli,
beaucoup plus au Nord.
La mairie de Şişli se présente géographiquement
sous un aspect particulier, puisqu’elle est
formée de deux territoires séparés. Jusqu’en
1954, ils faisaient partie de la mairie de
Beyoğlu,
puis ils en furent détachés pour tomber sous
l’administration de
Kağıthane,
avant de devenir indépendants en 1987. La partie
sud est en fait une prolongation naturelle de la
ville, à partir des vieux quartiers latins de
Péra
et
Galata,
vers le nord. C’est la zone la plus intéressante
autant au point de vue architecturale que
commerçant.
La partie nord est une banlieue détachée du
reste de la ville par une zone non urbanisée. Il
s’agit du bourg d’Ayazağa.
La mairie est divisée en 28 quartiers
administratifs : Ayazağa, Bozkurt, Cumhuriyet,
Duatepe, Eskişehir, Ergenekon, Esentepe,
Feriköy, Fulya, Gülbahar,
Harbiye,
Halide Edip Adıvar, Halil Rıfat Paşa,
Halaskargazi, Huzur, İnönü, İzzet Paşa Çiftliği,
Kaptanpaşa, Kuştepe, Mahmut Şevket Paşa, Maslak,
Mecidiyeköy,
Şişli centre,
Meşrutiyet, 19 Mayıs, Paşa,
Teşvikiye
et Yayla.
La vallée
de Maçka vers 1900
La tour Abdülhamit II vers 1900
Vers 1920
Hôpital Eftal vers 1920
Hôpital de La Paix (Lape Hastanesi) vers 1920
Avenue Cumhuriyet vers 1920. A droite-centre,
Notre-Dame de Sion
Şişli n’a aucun accès direct à la mer. Elle est
bordée des municipalités de
Sarıyer
au nord-est, de
Beşiktaş
au sud-est, de
Kağıthane
et de
Beyoğlu
au sud et sud-ouest, dans un espace de 30 km2.
Si la partie nord est plus grande que la partie
sud, la population est beaucoup plus dense dans
cette dernière.
La mairie de Şişli doit son développement à sa
proximité des vieux quartiers latins de Péra
d’une part, et à l’extension du bourg de St
Dimitri sur la colline de
Tatavla
(Kurtuluş), d’autre part.
C’est au XVIe siècle déjà que le village
d’origine byzantine de St Dimitri a commencé à
s’étendre vers le nord en suivant la colline. A
cette époque, le périmètre de l’actuelle
municipalité de Şişli ne comptait guère
d’habitations et, excepté St Dimitri, la seule
zone urbanisée était proche de
Péra,
entre les quartiers actuels de
Taksim
et
Pancaldi
(Pangaltı). On y trouvait également
le « grand champs des morts », cimetière latin,
prolongé par un cimetière arménien au niveau de
l’hôtel Divan
et de l’hôpital
Surp Agop, d’un cimetière protestant
(vers le
palais des
Oiseaux), et d’un cimetière musulman
sur le site de l’opéra.
Au XVIIe et au XVIIIe siècle, les hauteurs des
collines commencent à se couvrir de résidences (konak),
de familles bourgeoises qui préféraient le calme
d’une campagne proche, plutôt que l’agitation,
et parfois l’insalubrité de la ville. On y
trouve aussi des fermes où l’on y élève du
bétail destiné à alimenter la ville (moutons,
bovins, porcs et volailles). La colline de
Balmumcu possède même une ferme d’Etat où l’on
cultive intensément des légumes et des fleurs.
Carrefour
de Nişantşı vers 1920
Avenue
Valikonaği vers 1930
Hôpital de la Paix vers 1920
Fête tzigane a Dolapdere vers 1920
Brasserie Bomonti vers 1930
Place de Şişli vers 1930
C’est au XIXe siècle que la zone va connaître
une expansion importante, suite au grand
incendie de
Péra
en 1870. Les Levantins se déplaceront vers le
nord, notamment dans les quartiers actuels de
Feriköy,
Osmanbey,
Harbiye,
Pancaldi,
Halaskargazi et
Şişli, soit une
bande assez étroite s’étendant de la place du
Taksim
jusqu'à la mosquée de Şişli, sur plusieurs
kilomètres. Plusieurs congrégations religieuses
en profiteront aussi pour reconstruire dans un
espace moins confiné qu’à
Péra,
des établissements scolaires ou des hôpitaux,
avec des églises et d’autres dépendances.
Une autre cause du développement de cette région,
au moins dans sa partie ouest, est
l’industrialisation que le pays a connue vers la
fin du XIXe siècle. Par exemple, la brasserie
des frères suisses
Bomonti,
fut installée dans une zone jusque là restée
vierge, et le quartier que l’on construisit
autour porta son nom.
La construction des écoles catholiques, des
hôpitaux (Pasteur, Saint-Esprit, La Paix,
Artigiana et Bomonti), de la
cathédrale latine
et le développement industriel eurent vite fait
d’attirer un nombre important de nouveaux
habitants, particulièrement les
Levantins
de
Péra
et de
Galata,
mais aussi d’autres communautés catholiques,
puis d’autres minoritaires (juifs, orthodoxes,
arméniens), et enfin la bourgeoisie musulmane,
qui était déjà bien implantée sur le versant est
de la colline, actuels quartiers de Nişantaşı,
Teşvikiye
et Maçka, où de grandes casernes bordaient le
parc du
palais impérial
de Dolmabahçe (vallée de Maçka).
Notre-Dame de Sion vers 1930
Place de Şişli en 1947
Avenue
Valikonaği vers 1940
Carrefour
de Nişantaşı vers 1950
Avenue Halaskargazi vers 1950
Hôtel Hilton et théâtre de Plein-air, années
1960
Devant le cimetiere grec, années 1960
Touristes anglais a l'entrée de Şişli, années
1960
Hôtel Hilton et maison de Tzigane, années 1960
Années 1960
Sous le règne d’Abdülmecit (1839-1861), on
installa les réfugiés des territoires perdus de
l’empire (Balkans et Algérie), dans la région de
Mecidiyeköy. Le sultan Abdülhamit (1878-1909),
fit construire un établissement pour les pauvres
(Darülaceze) à Okmeydanı en 1889, puis sous le
patronage de sa fille la sultane Hafize,
l’hôpital Hamidiye (Etfal) à Şişli, directement
aux abords de l’hôpital français de La Paix.
Petit à petit, les
nouveaux quartiers s’urbanisèrent pour ne former
qu’une ligne continue de Taksim
à Şişli, et en 1881
déjà, la première ligne de tramway fut inaugurée
entre Taksim et Pancaldi. En 1913, la ligne fut
électrifiée et prolongée jusqu'à Şişli où l’on
construisit les hangars servant
à abriter les wagons
et qui allaient relier Mecidiyeköy au reste de
la ville.
C’est en 1911 que l’on inaugura le monument de
la Liberté qui allait donner son nom au quartier
de Nişantaşı. Il n’est plus visible aujourd’hui.
Dans les années 1910 – 1920, les maisons
modestes le long de l’avenue Halaskargazi et
dans le secteur de Nişantaşı, firent place
à de somptueux
immeubles bourgeois, souvent dans le style Art
Nouveau. On peut encore en voir de nombreux
exemples entre la place du Taksim et la place de
Şişli.
Levantins a Bomonti, vers 1900 |
Livraison de bière
dans une brasserie Bomonti |
Chapelle et cimetière
catholique latin |
Pancaldi devant le musée Militaire.
A droite,
immeuble Tokatliyan |
Eglise de l'hôpital russe, Pancaldi (n'existe plus) |
Musée Militaire (école militaire) vers 1900 |
Halaskargazi Caddesi vers 1910 |
Ecole Notre-Dame de Sion, Pancaldi (Pangaltı) |
Hôpital russe, Pancaldi (n'existe plus) |
Eglise orthodoxe Aya Tanaş vers 1910 |
Pangaltı. Le hammam (gauche) a été remplacé
par l'hôtel Ramada. Années
1960 |
Carnaval de Tatavla, entre Kurtuluş et Pangaltı |
Eglise St Dimitri en 1913, Tatavla |
Palais d'Italie (ancienne
ambassade), Teşvikiye |
Centre de Şişli vers 1948 - la mosquée vient d'être
construite |
Palais de la Sultane Münir, Nişantaşı (n'existe
plus) |
|
|
|
Après la proclamation de la République en 1923,
les palais des dignitaires ottomans qui
couvraient les actuels quartiers de
Nişantaşı,
Meşrutiye, Teşvikiye
furent saisis. Certains ont été transformés en
écoles, tandis que d’autres (la plupart) furent
détruits. On récupéra ainsi de très grands
espaces afin d’y construire des immeubles
d’habitation ou de rapport.
Les réfugiés sabbataïstes de Salonique
s’installèrent à Teşvikiye à partir de 1913. Un
temple et un cimetière y sont présents de nos
jours.
Illustration de l’accident d’avion du
français Blériot, dans les jardins de
l’église
orthodoxe St-Dimitri à Kurtuluş en 1909
C’est entre les années 1930 et 1950 que des
quartiers situés au-delà du 1er
périphérique et des cimetières de Şişli,
commencèrent à se
développer. Autour de ces quartiers modernes et
bien urbanisés, se développèrent également des
quartiers pauvres, construits sans autorisation
et à la va-vite,
notamment à
Çağlayan et
à Gültepe (nord).
En 1954, deux secteurs de la mairie de
Beyoğlu furent
attribués à la mairie de
Kağıthane, une
banlieue ouest moins peuplée. C’est ainsi que
Şişli et Ayazağa furent définitivement séparés
de
Beyoğlu, mais
dans les années 1970, la population de ces deux
territoires atteignait déjà plus de 100 000
personnes, et de nouvelles mesures devaient être
envisagées. C’est en 1987 seulement que la
mairie de Şişli vit le jour, composée du cœur de
Şişli et du territoire du bourg d’Ayazağa
formant une enclave.
C’est aussi dans les années
1970 que plusieurs avenues (Halaskargazi,
Rumeli, Valikonağı) devinrent véritablement un
centre de shopping et de luxe, où les loyers
étaient les plus chers de la ville.
Aujourd’hui, Şişli est sans doute l’une des
municipalités les plus attractives de
l’agglomération stambouliote. Soit, elle ne
comporte pas de grands monuments puisque qu’elle
n’est pas comprise dans le périmètre historique,
mais elle a quand même des intérêts culturels et
touristiques dignes d’une grande ville.
Musée
Militaire
(Harbiye) |
Ecole primaire grecque (Feriköy Rum Okulu) |
Ecole des
Mékhitaristes, Pangaltı (Mıhitaryan Ermeni Lisesi)
|
Ecole française Saint-Michel, Feriköy |
Le palais d'Italie,
Teşvikiye |
Ecole grecque de
Kurtuluş |
Maison Vedat Tek, avenue
Valikonaği - Nişantaşı |
Mosquée de Şişli |
Eglise de la Transfiguration
Εκκλησία Θείας Μεταμορφώσεως Σισλή
Quartier de Şişli |
Exarchat Bulgare,
Şişli |
Chapelle Artigiana
Artigina Hopiz Şapeli
Quartier de Pangaltı |
Église Notre-Dame de Lourdes
ქართული კათოლიკური და
ეკლესია ჩვენი ლედი
Quartier de Bomonti |
Mosquée de Teşvikiye |
Temple protestant de Feriköy |
Eglise orhtodoxe
grecque Saint-Dimitri,
Kurtuluş (Tatavla) |
Synagogue
Beth Israel, Osmanbey- Pangaltı |
Cathédrale latine du Saint-Esprit,
Harbiye-Pangaltı |
Eglise orthodoxe bulgare de Saint-Dimitri,
Feriköy |
Eglise arménienne
catholique
Surp Azdvadzadzin Anarad Higutyun
Quartier de Pangaltı |
Eglise catholique
latine Saint
Paul
Quartier de Teşvikiye |
Immeuble Art nouveau,
avenue Süleyman Nazif (Pangaltı) |
İzmir Palas, Teşvikiye |
Plusieurs mosquées,
une synagogue
et une multitude d’églises parsèment son
territoire, et si une grande partie des palais
des pachas ottomans a été détruite, il en reste
quand même quelques uns, même si ce sont surtout
les immeubles bourgeois qui sont les plus
remarquables.
On y trouve aussi plusieurs
musées, des salles de concerts, la
Maison de la
Radio, un palais des congrès, des
théâtres, un stade, une université, des écoles
étrangères, un centre d’affaires et un centre de
shopping. Les nombreux
hôtels
se concentrent entre Harbiye et Nişantaşı,
tandis que les restaurants abondent, dont
certains ont une haute réputation.
La ligne de métro et les lignes de bus, ainsi
que le téléphérique, permettent de se déplacer
facilement d’un quartier à l’autre et de
rejoindre rapidement le centre de Taksim ou les
lieux touristiques connus tels que le
Grand Bazar,
Ste Sophie
ou les quartiers autour de la gare de
Sirkeci
et du
bazar Egyptien.
La proximité du 1er périphérique qui
passe entre Şişli et Mecidiyeköy, permet aussi
un déplacement rapide vers l’extérieur de la
ville et vers les quartiers d’affaires au nord.
Le topik est un meze arménien que l'on trouve
un peu partout du côté de
Pangaltı |
Fameuse tripperie, rue Ergenekon |
Marché bio de Feriköy |
Shopping sur Rumeli Caddesi |
Un des meilleurs magasins de meze : Tuşba Şarküteri
|
Sœur
Emmanuelle a passé une partie de sa vie à
Pangaltı (Notre-Dame de Sion)
|
Sortie de la messe de Noël, église arménienne
grégorienne
Feriköy |
Institution catholique pour les personnes agées
à Pangaltı |
Kermesse des Petites Soeurs de Pauvres,
(Bomonti Fransız Fakirhane
Kermesi) |
Synagogue Beth İsrael, Osmanbey |
Taverne grecque Madam Despina Meyhanesi - Kurtuluş |
Taverne arménienne Aztek - Pangaltı |
Période de Pâques a
Kurtuluş |
Carnaval
des Grecs - Kurtuluş |
Nouvel-An a Nişantaşı |
Chocolatier Mabel,
Nişantaşı |
Avenue Abdi İpekçi,
Nişantaşı |
Avenue Teşvikiye |
Café Delcatessen, rue
Mim Kemal Öke, Nişantaşı |
Décoration Da Paola, Avenue Abdi İpekçi,
Nişantaşı |
Avenue Abdi İpekçi,
Nişantaşı |
|
Centre City's Teşvikiye |
Centre Commercial Cevahir, Şişli |
Şarküteri Kantin,
Nişantaşı |
|
Enfin, il faut signaler la présence d’une population cosmopolite avec des
quartiers à majorité juive, arménienne ou latine, ce qui donne un aspect
culturel intéressant à Şişli. Les Grecs se tiennent plutôt du côté de Tatavla-Kurtuluş
ainsi que les Arméniens grégoriens ou catholiques qui sont plus nombreux et sont
présents jusqu'à la place de Şişli. Les Levantins sont du côté de Bomonti et
Pangaltı. L’arrière de Feriköy est plutôt musulman, tandis que Nişantaşı possède
une forte communauté juive et Teşvikiye une communauté sabbataïste. Les Russes
Blancs, les Bulgares, les Géorgiens et les Turcs catholiques ou protestants,
sont d’autres communautés chrétiennes bien implantées dans la mairie de Şişli.
L’Eglise bulgare a son
exarchat au centre de Şişli, tandis
que la Nonciature Apostolique se trouve à
Harbiye, près de la
cathédrale, et que plusieurs ordres
religieux catholiques ont leur siège ici, parfois côtoyant des établissement
arméniens, orthodoxes, musulmans ou juifs.
Surtout du côté de Teşvikiye, on trouve plusieurs consulats, tandis qu’un grand
nombre de compagnies aériennes étrangères ont leurs bureaux sur les avenues
Cumhuriyet et Halaskargazi.
Ecole arménienne catholique de Bomonti |
Notre-Dame de Sion,
Harbiye-Pangaltı |
Chapelle catholique de l'ancien hôpital Pasteur, Taksim |
Chapelle de la Maison des Petites Soeurs
des Pauvres, Bomonti |
Chapelle Saint-Phanourios
ouverte seulement le lundi matin,
Kurtuluş |
Eglise
Saint-Athanase (Aya Tanaş Kilisesi),
Kurtuluş |
Funérailles de Hrant Dink, journaliste turc d'origine arménienne
(2007) - Av. Halaskargazi, Pangalti-Osmanbey |
Quartier de Zincirlikuyu |
Les cimetières de Şişli : de véritables
livres d'histoire !
Les grands et nombreux cimetières de
Şişli ne passent pas inaperçus. Ils
couvrent d’immenses zones en plusieurs
points de la mairie. La plupart de ces
cimetières datent du milieu du XIXe
siècle, quand il devint urgent
d’assainir les vieux cimetières des
Grands Champs situés auprès de la place
du Taksim, ce qui était, il y a bien
longtemps, la sortie de la ville par
Péra.
En fait, les emplacements successifs des
cimetières ont suivi l’évolution de la
ville. A la fin du Moyen-Age et au début
de l’époque ottomane, les cimetières se
trouvaient à proximité de la grande tour
de Galata, au-delà des remparts. Les
cimetières étaient divisés par
confession (catholique, orthodoxe,
musulmane). A partir du XVIIe siècle, le
lieu, désigné sous le nom des Petits-Champs,
était complet. On aménagea donc de
nouveaux cimetières à la nouvelle sortie
de la ville, aux Grands-Champs (Péra).
Cimetière
orthodoxe grec, Şişli |
Cimetière
musulman, Feriköy |
Cimetière
arménien protestant, Feriköy |
Cimetière
protestant, Feriköy |
Cimetière
arménien catholique, Şişli |
Cimetière bulgare
orthodoxe, Feriköy |
Cimetière
arménien grégorien, Şişli |
Cimetière juif
marrane (italiens), Şişli |
Cimetière
sabbataïste, Maçka |
Cimetière
orthodoxe grec, Şişli |
Cimetière
catholique latin,
Feriköy-Pangaltı |
Cimetière des
musulmans français, Topkapı |
La campagne proche de la ville n’avait
quasiment pas de limites et l’on put en
ouvrir de très vastes pour toutes les
confessions importantes de la vielle :
musulmans, orthodoxes, grégoriens,
catholiques et protestants. Les Juifs
qui formaient une des principales
communautés stambouliotes, préféraient
leur propre cimetière à l’écart de la
ville, proche du village juif d’Hasköy.
Tous ces cimetières qui se faisaient
suite depuis les hauteurs des quartiers
actuels de Gümüşsuyu à Pangaltı, ne
furent plus suffisants à partir du
milieu du XIXe siècle.
Les autorités durent trouver des
emplacements au sortir de la ville qui
avait pris de l’expansion, suffisamment
grands pour les différentes confessions.
Un mécène levantin du nom de Ferry,
octroya un champs qu’il possédait non
loin de Pancaldi (Pangaltı), d’où se
trouvaient les fours à pain (Pane caldi).
Ce champ allait devenir le cimetière
catholique latin. Tout près, un terrain
fut désigné pour le cimetière des
Levantins et des étrangers protestants
avec une partie pour les Ottomans
protestants.
Un peu plus à l’Ouest, une vaste zone
fut attribuée aux musulmans, tandis
qu’au Nord, de grands terrains furent
distribués par les autorités aux
communautés arménienne grégorienne,
juive marrane, orthodoxe grecque et
arménienne catholique. Un autre
cimetière fut aménagé non loin, mais
sans être mitoyen, pour les musulmans
sunnites et pour les « hérétiques » (alévis).
Les Bulgares orthodoxes obtinrent un
terrain contigu au cimetière musulman de
Feriköy, Tandis que les Sabbataïstes, se
voyaient attribuer un tout petit lot
complètement isolé des autres, à Maçka,
quartier où ils se sont installés entre
1913 et 1923.
Cimetière
catholique latin,
Feriköy-Pangaltı |
Cimetière
orthodoxe grec Aya Lefter,
Kurtuluş |
Tombes assyriennes catholiques |
Tombe chrétienne au
cimetière
musulman de Zincirlikuyu |
Pierres tombales des Grands-Champs
au
cimetière
protestant de Feriköy |
Cimetière
musulman de Feriköy |
Cimetière
musulman de Feriköy |
Cimetière
catholique latin,
Feriköy-Pangaltı |
Cimetière
protestant, Feriköy |
Cimetière
arménien protestant, Feriköy |
Cimetière
musulman de Feriköy |
Chapelle du
cimetière
catholique latin, Feriköy |
Le plus ancien cimetière de la mairie de
Şişli est celui de Tatavla-Kurtuluş, Aya
Lefter, grec orthodoxe. En fait, il
était présent bien avant tout les autres,
car c’était le cimetière de la paroisse
du village de Saint-Dimitri, réuni à la
ville au XIXe siècle.
Les anciens cimetières des Grands-Champs
(Taksim) ont tous disparu de nos jours.
Certains ont été assainis dans la
seconde moitié du XIXe siècle déjà,
notamment les sections catholique,
protestante et orthodoxe. Les autres ont
résisté plus au moins longtemps et ce
n’est que dans les années 1940 que les
vieux cimetières, musulman et arménien
grégorien, ont totalement disparu.
Cimetière
arménien grégorien, Şişli |
Cimetière
protestant, Feriköy |
Cimetière
arménien protestant, Feriköy |
Cimetière
musulman, Feriköy |
Cimetière
musulman, Feriköy |
Cimetière
protestant, Feriköy |
Cimetière
orthodoxe grec, Şişli |
Cimetière
arménien grégorien, Şişli |
Cimetière
protestant, Feriköy |
Cimetière
arménien protestant, Feriköy |
Cérémonie au
cimetière
catholique latin |
Cimetière
musulman, Feriköy |
Cérémonie au
cimetière
catholique latin |
Manifestation anti-gouvernementale
devant le
cimetière
orthodoxe grec, Şişli |
|
Description des principaux quartiers figurant
sur cette carte :
Eyüp (Eyoub),
Fener
(Phanariot Quarter),
Hippodrome,
Corne d'Or (Chrysokeras),
Kasımpaşa (Kassim Pasha),
Kurtuluş (St. Dimitri),
Dolapdere (Yeni Shehr),
Péra,
Galata,
Tophane,
Fındıklı (Fundoukli),
Beşiktaş (Beshicktash),
Üsküdar (Skutari),
Kadıköy (Kadikeui),
Sarayburnu (Acropolis of the Greek Byzantium)
Carte de Turquie
/
Plan du métro
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