Istanbul : N'en rêvez plus... Allez-y !
       


Un air de village dans cette rue de Samatya

 

Quartiers de
Samatya
- Kocamustafapaşa - Yedikule
(Mairie de Fatih)

 

 

 

 

Istanbul - centre historique
Mairie de Fatih

Quartiers voisins : Zeytinburnu - Belgratkapı


Au bord de la mer de Marmara - Samatya

A l’époque où Istanbul (Constantinople) était la capitale de l’Empire romain, Samatya était un quartier important connu sous le nom de « Psamathia ». En ce temps-là, le secteur était délimité par des zones de culture maraîchère le coupant presque totalement du reste de la ville sauf en bord de mer. Il y avait aussi de grands domaines monastiques qui possédaient des terres importantes. Le principal monastère, Saint-Jean Baptiste de Stoudion, qui était aussi le plus vaste de Constantinople avec ses 800 moines, rayonnait culturellement dans tout l’Empire. Les moines « sans sommeil » priaient constamment, jour et nuit, en se partageant le temps en trois groupes représentant les Eglises de Constantinople, Antioche et Rome.


Port de Samatya vers 1900


Château des Sept-Tours

Mosquée Sümbül

La tour de Marbre - Yedikule

La tour de Marbre - Yedikule

Eglise grecque orthodoxe Saint-Georges des
Cypres (vers 1940) - Samatya

Eglise turque orthodoxe St Constantin et Ste Héléne -
Yedikule

Club de Gymnastique arménien Marmnaraz de Samatya (1912)

Famille arménienne de Samatya vers 1910

La Porte Dorée

Ecole impériale de Kocamustafapaşa

Fête de la République a Kocamustafapaşa

Les fameuses cymbales Zildjian (Zilciyan) sont
originaires de Samatya (actuellement au Canada)

Choeur de l'Eglise arménienne St Georges (Surp Kevork)
- Samatya - Années 1950

 

Groupe de musiciens arménien de Samatya vers 1880
"La bande a Toni"

Le haut de la colline de Samatya (7e colline de Stamboul) était dominé par l’église Saint-André et son monastère, tandis qu’à mi-hauteur plutôt à l’Est, on trouvait le monastère de Sainte-Marie de Constantinople.

La population qui vivait à Samatya au Moyen-Age était, comme dans le reste de la ville, très bigarrée, avec des gens originaire de tout l’Empire, des Balkans au Proche-Orient. Toutefois, l’élément grec dominait largement tandis que les Latins, les musulmans et les juifs n’étaient pas présents ou en trop faible nombre pour avoir marqué historiquement leur passage en ces lieux.


Porte de Yedikule vers 1920


Les remparts de Théodose a Yedikule vers 1900

L’arrivée des Ottomans changea profondément la donne. Pour repeupler la ville, on fit venir des artisans des quatre coins de l’Empire et le siècle suivant la Conquête, Samatya accueilli des Grecs de Crimée, des Arméniens de la mer Noire, des Serbes de Belgrade, des musulmans d’Asie Mineure, etc. Ainsi, l’Eglise orthodoxe commença à reculer et perdît trois, des principaux centres religieux. St André et St Jean Baptiste de Stoudion passa aux musulmans, Ste Marie de Constantinople aux Arméniens, qui sous le pouvoir byzantin n’avaient pas le droit d’avoir des églises. Les musulmans habitaient en plus grand nombre sur les hauteurs du quartier, tandis que les Arméniens étaient plus concentrer en bord de mer. Les Grecs ne disparaissaient pas du paysage, mais étaient en minorité et cela se confirma jusqu'à la fin de l’Empire ottoman (1923).

Au XIXe siècle, les Latins firent une tentative d’incursion en faisant construire des églises, des écoles et dispensaires. Cependant, Samatya n’a jamais connu un franc succès dans la population latine d’Istanbul et les églises passèrent assez rapidement à d’autres communautés catholiques de rite oriental (Syriens, Arméniens).  


Ecole allemande de Yedikule vers 1910

C’est aussi au XIXe siècle que le quartier grandit de manière significative. Il s’entendit surtout vers le Nord et vers l’Ouest, sur les anciens domaines agricoles intramuros des monastères. Le haut de la colline (nord), que l’on appelait dorénavant Kocamustafapaşa, prit aussi un caractère véritablement turc.

A l’Ouest, la zone s’urbanisa pour créer une continuité du centre de Samatya jusqu'à la
forteresse des Sept-Tours (Yedikule). Les alentours du Stoudion prirent le nom de la forteresse, tandis que les habitants étaient majoritairement (mais pas exclusivement) des Turcs orthodoxes (Karamanides) originaires de Cappadoce.

Les Serbes se concentraient le long de la muraille intérieure, autour de leur église Notre-Dame de Belgrade (voir la description du quartier Belgratkapı).


Porte de Belgrade

Château des Sept-Tours

Le château des Sept-Tours

Les jardins potagers de la porte de Belgrade

Remparts maritimes a Samatya

Remparts terrestres a la porte de Silivri (Silivrikapı)

Remparts maritimes - Samatya

Remparts maritimes intérieus - Samatya

Eglise Surp Kevork (Sulu Manastır Ermeni Kilisesi)
- Samatya

Une rue de Yedikule

Place principale de Kocamustafapaşa
(quartier de Sümbül)

Place principale de Samatya et marché aux Poissons

Gare de Kocamustafapaşa (Samatya)

Gare de Yedikule

Mosquée Hadim ibrahim paşa - Silivrikapı

Eglise grégorienne St Georges

Eglise grecque orthodoxe Saint-Menas - Samatya

Mosquée de Sümbül Efendi - Kocamustafapaşa

Eglise turque (karamanide) St Constantin
et Ste Héléne
- Yedikule

Eglise grégorienne arménienne St Jean
(Surp Hovannes Ermeni Kilisesi
) - Narlıkapı

Eglise grecque orthodoxe Saint-Georges des Cypres
(Ayos Yorgos Kiparissas Kilisesi)
- Samatya

Eglise grecque orthodoxe Analepsis - Samatya

Eglise grecque orthodoxe de Sainte-Marie - Altımermer
Altımermer Panaya
Gorgoepikoos Kilisesi

Eglise arménienne catholique de l'Immaculée Conception
Anarad Hığıtyum Ermeni Katolik Kilisesi
- Samatya

Eglise arménienne grégorienne Saint-Georges

Eglise grecque orthodoxe Saint-Menas - Samtya

Mosquée Hekimoğlu Ali Paşa - Kocamustafapaşa

Mosquée Hekimoğlu Ali Paşa - Kocamustafapaşa

Mosquée Ali Fakih (1910) - Kocamustafapaşa

Mosquée de Sümbül Efendi - Kocamustafapaşa

La population ne changea pas vraiment après la création de la République. Ce n’est qu’à la fin des années 1950 et durant toute la décennie suivante, que la population changea de manière significative.

Le départ des Grecs a été une catastrophe pour ce quartier, car de nombreux commerces et ateliers durent fermer leurs portes. Beaucoup d’Arméniens autochtones, s’installèrent dans d’autres quartiers à la même période (Yeşilköy, Bakırköy, Pangaltı, Kurtuluş), mais qui furent remplacés par d’autres Arméniens venus d’Asie Mineure (exode rural).

Enfin, depuis la fin des années 1970 jusqu'à nos jours, Grecs et Arméniens en tendance à quitter le vieux quartier de Samatya pour des quartiers plus cossus, tandis que des populations de l’est du pays, surtout des Kurdes, viennent s’y installer profitant de loyers à prix raisonnables.
Il faut noter que dans ces populations nouvelles, il y a aussi des chrétiens, notamment des Syriens (ou Assyriens) et des Arabes orthodoxes de la région d’Alexandrette-Antioche. Ainsi, les chrétiens sont toujours aussi nombreux même si la culture est différente.


Arméniens en conversation
à Samatya

Autre génération

Marché hebdomadaire de Samatya

Place de Samatya

Eglise arménienne grégorienne

Cérémonie de derviches tourneurs - Silivrikapı

Ecole coranique - Kocamustafapaşa

Fête de Pâques des Arméniens de Samatya

Choeur patriarcal Shakyan (arménien)

Entrée de la mosquée Sümbül Efendi

Musiciens tziganes dans une taverne de Yedikule

Une bonne adresses a Yedikule (taverne)

Ambiance de taverne a Samatya

Club Rakı : tout est dit !

Ancienne réclame

Spécialité arménienne : les moules farcies

Soirée d'hiver a Samatya

Club de Hockey de l'Université de Stamboul
Patinoire municipale de Silivrikapı

Kocamustafapaşa un jour de neige

Les bains de Kocamustafapaşa

Manifestation de dames turques en soutien aux dames
arméniennes (aprés une agression a Samatya)
"Les femmes arméniennes ne sont pas seules"
(Collectif féministe stambouliote)

Manifestation des Arméniens de Samatya

Funérailles a Samatya

Manifestation contre les projets du parti conservateur
au pouvoir (juillet 2013)

Ces quartiers, qui officiellement se nomment Yedikule et Kocamustafapaşa, n’ont rien de luxueux. Ce sont des classes moyennes qui y résident. On n’y trouve pas non plus de majestueux monuments, sauf pour les remparts et la forteresse de Yedikule, mais le reste, ayant subi de gros dégâts lors de différents tremblements de terre, ne comportent que des édifices relativement récents. Les lieux de cultes sont quand même attractifs. On y trouve de très jolies mosquées, dont celle de Sümbül et Hakimoğlu (haut de la colline) et de belles églises, comme celle de St Georges (grégorienne) et son monastère Sulu.

L’ancien monastère du Stoudion, devenu la mosquée Imrahor, a été gravement endommagée lors du tremblement de terre de 1894. Elle n’a pas été reconstruite, mais les importantes ruines peuvent se visiter.


Ruines de la mosquée Imrahor (Stoudion)

Château des Sept-Tours

Château des Sept-Tours

Clocher de l'église St Menas

Aux bains turcs

Fameuses cymbales de Samatya

Mosquée Hekimoğlu Ali Paşa

Mosquée Sümbül Efendi

Mosquée Sümbül Efendi
n

Eglise catholique latine Ste Marie
(Meryem Ana Katolik Kilisesi) - Yedikule

Mosquée Sümbül Efendi

Eglise grecque orthodoxe Saint-Nicolas
(Aya Nikola Rum Kilisesi)
- Samatya

Eglise catholique latine Ste Marie
(utilisée par les Assyriens jacobites)

Cimetiere ottoman musulman - Balıklı

Eglise arménienne grégorienne Surp Sarkis - Balıklı

Mosquée Hekimoğlu Ali Paşa - Kocamustafapaşa

Mosquée Hekimoğlu Ali Paşa - Kocamustafapaşa

Château des Sept-Tours - Yedikule

Mosquée Sümbül Efendi

Eglise catholique latine Ste Marie
(utilisée par les Assyriens jacobites)

Mosquée Sümbül Efendi

Mosquée Hekimoğlu Ali Paşa - Kocamustafapaşa

Les remparts de Théodose II marquent la limite entre la municipalité de Fatih et celle de Zeytinburunu. Avant la zone habitée de cette dernière, on y trouve de vastes cimetières (arméniens, musulmans, assyriens, orthodoxes) et plusieurs hôpitaux connus comme l’hôpital grec des Poissons (Balıklı) et l’hôpital arménien Surp Pirgiç. Un important monastère grec et une source miraculeuse s’y trouvent également. La source est appelée Balıklı (aux Poissons) et l’église à côté est dédiée à Notre-Dame de Pigée. Au niveau de l’hôpital des Poissons, mais du côté intérieur des remparts, on trouve plusieurs monastères soufis, notamment celui de Silivrikapı.


Ruines de la mosquée Imrahor, ancienne église St Jean
Baptiste stin Stoudion (centre) et église turque orthodoxe
St Constantin et Ste Héléne (droite) - Yedikule
I

Ecole publique de Kocamustafapaşa

Ecole grecque - Langa

Ecole arménienne - Samatya

Monastere de la Source (Sulu Manasterı)

Eglise grégorienne arménienne St Jacques
(Surp Agop) - Yedikule

Mosquée Hekimoğlu Ali Paşa - Kocamustafapaşa

Eglise serbe orthodoxe Notre-Dame de Belgrade -
Belgratkapı

Mosquée Sümbül Efendi - Kocamustafapaşa

Mosquée Hadim İbrahim Paşa - Silivrikapı

Mausolée du St Merkez Efendi - Kocamustafapaşa

Mosquée Sümbül Efendi - Kocamustafapaşa

Mosquée Hekimoğlu Ali Paşa - Kocamustafapaşa

Ruines de la mosquée Imrahor - Yedikule

Monastére grec orthodoxe de Ste Marie des Poissons
(Balıklı)

Eglise arménienne grégorienne St Geoges - Samatya

Eglise grecque orthodoxe de l'hôpital des Poissons

Eglise arménienne grégorienne St Jacques
(Altımermer Surp Hagop Ermeni Kilisesi) - Altımermer

Les bains de Kocamustafapaşa  (1489)

Les bains de Kocamustafapaşa  (1489)

Gare de Samatya (Kocamustafapaşa)

Insolite a Yedikule

Le marché aux Poissons est renommé tout autant que les restaurants qui l'entourent. On trouve des tavernes (meyhane) très populaires entre le centre de Samatya (bas de la colline) et Yedikule.

Naturellement, on trouve également des restaurants ou des épiceries qui vendent des plats tout à fin de tradition arménienne, comme le fameux « topik » ou les moules farcies.

Hors les murs

Hôpital grec des Poissons (Balıklı Rum Hastanesi)

Eglise arménienne grégorienne Surp Agop

Hôpital arménien Surp Pirgiç

Eglise grecque orthdoxe de Notre-Dame de Pigée - Balıklı

Eglise arménienne grégorienne Surp Agop - Yedikule

Eglise de la Panaya - Balıklı Hastanesi

Tombeau byzantin - Silivrikapı

Eglise arménienne grégorienne Surp Sarkis - Balıklı et cimetiére arménien

Source sacrée des Poissons (Balıklı ayazması)

Cimetiere assyrien jacobite - Balıklı

Cimetiere arménien grégorien - Balıklı

Cimetiere assyrien jacobite - Balıklı


Remparts maritime a Samatya - vers 1920

Hôpital arménien Surp Pirgiç - avant 1900

Quelques recettes

Les recettes que nous indiquons ici sont traditionnelles autant pour les Turcs que pour les Arméniens de Turquie, voire d’autres communautés de ce pays. On pourrait tout-à-fait les classer dans les recettes ottomanes, mais comme l’empire n’existe plus, chacun revendique son origine tout en sachant que l’autre y est pour quelque chose aussi. N’entrons pas dans des querelles de minarets et voyons tout de suite la manière de faire qui nous a été communiquée par des dames arméniennes d’Istanbul.

Afiyet olsun ! Բարի ախորժակ !

Pastırma (Bastirma / բաստուրմա / παστρουμάς)

Entrecôte ou Filet de bœuf salé et pressé et séché à l’air. La Pastırma se prépare de différentes manières selon les régions turques ou de l’ancien Empire ottoman (Bosnie, Roumanie, Grèce, Bulgarie, etc.). Tout le monde la revendique, mais ce sont certainement les nomades turcs qui ont amené la Pastırma en Asie Mineure. Les Arméniens de Césarée (Kayseri) étaient les plus doués à la fabrication et à la vente (!). On trouve facilement cette charcuterie dans le commerce, en différentes qualités et différents prix. Généralement, elle trône, pendue comme des saucisses, dans les meilleures charcuteries (Şarküteri) d’Istanbul ou d’ailleurs. C’est un produit qui n’est pas très bon marché et peut facilement se comparer avec la viande des Grisons, mais meilleur (sans chauvinisme ou à peine).

Temps de préparation : 3 heures sur 2 semaines
Temps de repos : 2 semaines

Ingrédients :
Filet de bœuf
- gros sel
- fenugrec
- paprika
- poivre
- ail
- cumin en poudre ou écrasé
Préparation du Çemen (tchémène) ou pâte épicée :

3 cuillères à soupe de fenugrec
3 cuillères à soupe de paprika
1/2 cuillère à soupe de sel de mer fin
1/2 cuillère à soupe de cumin
1/4 cuillère à soupe de poivre noir
1/4 cuillère à soupe de poivre rouge
3 à 6 gousses d'ail écrasées
Mélanger le tout avec de l'eau pour en faire une pâte épaisse
Préparation de la viande :

Couper la viande (ou la faire couper a la boucherie) afin d’obtenir un morceau d’environ 4-5 cm d’épaisseur sur 6-10 cm de largeur. La longueur ne doit pas faire moins que 30-40 cm, mais cela peut être plus, sans problème.
Transpercer la viande à une extrémité (au milieu) d’une ficelle solide et faire une boucle pour l’accrocher pour le séchage.
Rouler la viande dans le gros sel et la disposer dans un plat en terre ou en verre.
Poser une planchette de bois avec des poids et laisser reposer 3 jours, tout en enlevant régulièrement le sang.
Rincer la viande à l’eau froide et la tremper dans l’eau 1 heure. Egoutter, puis enrober la viande du « çemen » (tchémène) de 2-3 mm. Laisser reposer trois jours.
Si cela semble trop sec, enrober la Pastırma dans un linge / torche humide pendant un jour.

Suspendre au moyen de la ficelle dans un endroit chaud, sec et ventilé pendant 10 jours au moins.
On enlève la pâte rouge (Çemen) avant de consommer, comme une pelure de saucisson.

Ermeni Kurabiyesi
(Gourabiés /
փխրուն կարկանդակ / κουραμπιεδες)

Encore quelque chose que l’on trouve dans les pays limitrophes de la Turquie et dans les différentes communautés du pays. Chacun à son savoir-faire particulier pour ce biscuit qui autrefois se consommait plutôt pour les fêtes, mais que l’on trouve maintenant toute l’année. A Istanbul, il faut quand même bien les chercher, car ils ne sont vendus que dans les quartiers où la population arménienne est nombreuse. Les Kurabiye (prononcer en français « kourabié ») grecs ressemblent à ceux-ci. La version grecque se trouve surtout à Kadıköy, Pangaltı et Kurtuluş. La version turque est disponible partout. Agréable à savourer avec le thé.

Ingrédients pour 35 biscuits :

- 20 g de sucre
- 230 g de farine
- 120 g de beurre
- 50 g de noix concassées fin
- 2 cl de whisky (pas indispensable)
- sucre glace

 

Préparation :
Mélanger le sucre et le beurre fondu. Ajouter le whisky. Mélanger à nouveau.
Ajouter la farine a l’appareil et pétrir la pâte à la main. Verser les morceaux de noix sur la pâte et pétrir de nouveau.
Faire une boule avec la pâte puis la rouler en boudin. Couper des tronçons qui formeront les kurabiye de même taille, dans le boudin
Disposer les biscuits sur une plaque couverte d’un papier cuisson. Mettre au four 20 minutes à 180° C. Les biscuits doivent être blancs en sortant du four. Laisser refroidir, puis bien les rouler dans le sucre glace.
Les biscuits se conservent bien dans une boîte en métal.

Cacık (Tzatziki / Djadjekh / Τζατζίκι)

Le cacık est un plat turc par excellence, comme la plupart des mets à base de yoghourt. Dans toute l’Europe, cette soupe froide de concombres est connue sous son nom grec qui est lui-même dérivé du turc. L’Empire ottoman a encore frappé !

Le djadjekh ou jajik arménien ne varie pas du turc : c’est le même, mais c’est aussi un grand classique dans les familles arméniennes d’Istanbul, c’est pour cette raison qu’il figure en bonne place sur cette page. Une recette qui convient bien en été, pour une entrée.
 

 

Ingrédients (pour 6 personnes)
- 3 concombres
- 4 yoghourts nature, si possible de marque turque (le meilleur). Le grec ou le bulgare peuvent aussi faire l’affaire, mais la soupe sera un peu moins
onctueuse. Dans beaucoup de pays il est possible d’obtenir des yoghourts turcs dans des magasins turcs ou arméniens ou même dans certains supermarchés.
- 3 gousses d’ail
- quelques feuilles de menthe fraîche
- sel, poivre du moulin
Préparation :

Peler les gousses d’ails
Verser les yoghourts dans un saladier. Passer les gousses au presse-ail avant de les mélanger aux yoghourts. Saler et poivrer.
Eplucher les concombres et les couper en petits cubes. Les incorporer a la masse.
Ajouter les feuilles de menthe fraîche, ciselées.
Bien mélanger et mettre au frais
2 h. Servir frais.

Topik (թոփիկ)

Voila un plat vraiment arménien stambouliote (pas d’ailleurs). C’est le roi des mézès, et autrefois on le consommait uniquement pour les fêtes. De nos jours, on le trouve assez facilement dans les tavernes et dans les « Şarküteri », mais c’est un plat qui n’est pas très facile à réussir.

Il y a plusieurs façons de réaliser le topik, mais c’est toujours assez long. Nous donnons ici une version facile.

Ingrédients :
400 gr de pommes de terre
800 gr de pois chiches précuites en conserve
1,2 kg d’oignons
200 gr de tahine (pâte de sésame)
30 gr de pignons
30 gr de raisin de Corinthe (en Turquie : raisin des Francs / Frenk üzümü)
2 c. à café de sel
1 c. à café de cumin moulu
1/2 c. à café de poivre noir frais moulu
1 c. à café de cannelle moulue
1 c. à café de sucre

Préparation :
Peler les oignons et les débiter en rondelles partagées en deux, les cuire pendant environ 1h (ils doivent être translucides). Egoutter et réserver l’eau de cuisson. Laisser tiédir.
Enlever la pellicule transparente des pois chiches, rincer et égoutter.
Cuire les pommes de terre entières (ne pas les peler avant). Les égoutter et les laisser tiédir, puis les éplucher et découper en quartiers.
Passer au mixer les pois-chiches et les pommes de terre en y ajoutant une cuillère à soupe de tahine.
Laisser reposer au congélateur la pâte homogène pendant environ 30 à 40 minutes.
Mélanger les oignons (sans l’eau de ceux-ci) et les autres ingrédients pour obtenir mélange homogène.
Goûter et corriger l’assaisonnement : sel-poivre, voire cumin-cannelle.
Sortir la pâte du congélateur et la partager en quatre parties égales.
Etaler sur une surface plane, un tissu ou une feuille transparente plastique
Badigeonner le centre de la feuille avec l’eau des oignons et y placer une des parties de la pâte.
Tremper la main dans l’eau des oignons et asperger la pâte. Placer par-dessus, un autre tissu ou  feuille de plastique, puis étaler la pâte avec la paume de la main pour obtenir une épaisseur de 4 à 5 mm et un carré d’environ 18 à 20 cm.
Retirer le tissu du dessus, étaler le quart de la farce obtenue avec les oignons sur la pâte aplatie.
Replier, à l’aide du tissu de dessous, un des côtés de la pâte jusqu’au centre, par-dessus la farce. Recommencer avec le côté opposé. La farce n’est plus visible.
Déplier le tissu des deux côtés. Refaire la même opération avec les deux autres côtés restants. L’idée étant d’obtenir un petit paquet carré de 10 à 12 cm de côté.
Recommencer pour façonner les trois autres paquets restants. Poser les quatre paquets sur une planche plane ou un plateau.
Le topik se garde facilement une semaine au réfrigérateur et peut se congeler au besoin
Servir à température ambiante avec un filet d’huile d’olive. On peut décorer les petits paquets de pignons et saupoudrer de cannelle.
Un quart du paquet est suffisant pour une personne en entrée, en ayant préalablement décoré vos paquets de quelques pignons et une.

Caviar d’aubergines
(Patlıcan salatası /
սմբուկ
աղցան / μελιτζανοσαλάτα)

Encore un classique des mézès de ce pays. On retrouve la purée ou le caviar d’aubergines sur toutes les tables stambouliotes qu’elles soient turques, arméniennes, grecques ou séfarades.

On peut facilement l’obtenir dans n’importe quelle taverne (meyhane), mais aussi dans les charcuteries (Şarküteri), a emporter. La recette ci-dessous comprend des aubergines grillées, mais si on ne désire pas le goût de fumé, on peut aussi simplement les cuire.

Temps de préparation : 20 minutes
Temps de repos : 1 heure
Temps de cuisson : 10 minutes

 

Ingrédients (Pour 4 personnes) :
- 1 kg d'aubergines
- 1 gousse d'ail
- 4 citrons
- 1oignon
- sel et poivre
- cannelle
- huile d'olive

Préparation :

Griller les aubergines au four ou sur un grill. Lorsque la peau commence à noircir, les éplucher à l'eau froide. Egoutter et passer au mixeur. On peut aussi utiliser un pilon, comme cela se traditionnellement.

Ajouter les deux gousses d'ail et le jus de 3 citrons. Dès que les aubergines et l'ail sont bien mixés, ajouter doucement l'huile d'olive (environ 2 cuillères à soupe - la préparation doit rester épaisse et ne pas baigner dans l'huile). Saler et poivrer.
Prendre l'oignon et le couper en tranches extrêmement fines. Faire macérer pendant 1 heure dans le jus de citron.
Ajouter juste avant de servir frais, un filet d’huile d’olive et disposer les oignons confits au dessus.


Les 39 quartiers de la mairie de Fatih


Description des principaux quartiers figurant sur cette carte : Eyüp (Eyoub), Fener (Phanariot Quarter), Hippodrome, Corne d'Or (Chrysokeras), Kasımpaşa (Kassim Pasha), Kurtuluş (St. Dimitri), Dolapdere (Yeni Shehr), Péra, Galata, Tophane, Fındıklı (Fundoukli), Beşiktaş (Beshicktash), Üsküdar (Skutari), Kadıköy (Kadikeui), Sarayburnu (Acropolis of the Greek Byzantium)

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